New Series ! Helix - S01E01 - review

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Wikipedia, "Helix (série Télévisée)" : 

"C'est un dark thriller de 13 épisodes racontant les aventures d'une équipe de scientifiques dans une base de l'Arctique. Ils enquêtent sur la possible éruption d'une épidémie catastrophique pour l'humanité et se retrouvent eux-même à se battre pour leur survie. 
Helix serait une référence à la double hélice de l'ADN."

Je viens de finir l'épisode 1 de la saison 1, qui est sorti hier. Alors d'abord, honnêtement, j'ai adoré. Littéralement.  La série est prenante, bien menée, et bien tournée dès le premier épisode. Le casting est bon, les acteurs correspondent bien aux personnages et jouent vraiment bien. 

Bon, alors c'est parti : concrètement, pourquoi c'est bien? 

CADRE 


Helix est un thriller mais le genre repose uniquement sur des procédés simples mais très bien exploités. Le résultat est indéniable, vous serez dedans.


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   - D'abord le contexte spatio-temporel : 
un centre de recherche au pôle Nord, coincé au milieu de la glace et de la neige. Ouais, moi aussi je trouve que ça a l'air d'un truc de la NASA mais non.

Ajoutez à cela son architecture ronde (pas de coins donc, pas d'échappatoires possible), le fait que le niveau où ils sont coincés est encore enfouis dans le sol sous des niveau et des niveaux de labos, et le fait qu'ils aient dû fermer le niveau pour éviter toute contagion aux niveaux supérieurs, et vous avez un super huis clos bien angoissant. 
Imaginez un peu le cadre, il y a de quoi devenir dingue rien qu'en l'expliquant. 
À l'extérieur, dans la neige, on découvre des choses étranges, qui laissent des indices étranges et laisse penser que ce centre de recherche n'est pas clean. Parce qu'il ne l'est pas. Ce n'est que le début. 

   - ensuite il y a toute cette philosophie autour de ce que font nos héros du CDC, permise par le mentor, Alan : ce sont des scientifiques, ils sont impliqués dans leur travail, le mot "sacrifice" revient comme une ritournelle et les distractions semblent être interdites dans ce travail. La distraction, c'est le danger que semble craindre Hatake, le directeur de recherche. C'est ce qu'il aime dans le pôle : l'absence de distraction. AKA le manque d'échappatoire aussi.

Oui, vous avez deviné, cette sphère ronde est clairement de mauvais augure et Helix n'est clairement pas la série comique de l'année. 


PERSONNAGES 

Alors,  petit tableau des personnages : 

On a le scientifique, Alan Farragut, le pilier de l'intrigue. Un homme passionné par son travail, plutôt bien conservé, et qui a visiblement des vues sur une de ses élèves, qui a le mérite d'être aussi excellente que possible en plus de n'être pas laide du tout. Il est impliqué dans son travail, soigné, et derrière son allure de mentor cool, il est aussi parfaitement à même de montrer les enjeux. 



Son élève, Sarah Jordan, une blonde qui a l'air d'avoir 15 ans quand elle en a 26, va le suivre au Pôle Nord pour une mission de terrain lorsque l'ex-femme de Farragut vient le prévenir que Peter, le frère d'Alan (avec qui elle l'a trompé) vient de contracter un nouveau virus. 

Le virus est aggressif, Peter est entre la vie et la mort, la situation est d'un froid glacial entre les deux ex, Alan semble osciller entre la volonté de foutre un pain à tout le monde parce qu'il se retrouve à essayer de sauver son frère avec son ex-femme (dont il est encore amoureux, évidemment, ce serait trop simple), et de vouloir s'enterrer dans la neige devant le centre de recherches. Mais comme c'est Alan Farragut et que vous l'avez compris, c'est un peu le Chuck Norris of the virus, il gère. 



Son ex, une brune impulsive et franche, semble encore se punir d'avoir fait subir cela à son ex-mari. Mais elle est la meilleure, alors elle aussi elle gère la pression, parce qu'elle est un peu WonderWoman elle-même.  
Avec eux, Doreen, la scientifique qui n'a peur de pas grand chose, qui est bien débonnaire au milieu de tout cela et qui semble elle, ravie d'être dans un des plus grands centre de recherche du monde. 



Bref, une équipe de warriors prêts à tout, un virus hyper dangereux, inexpliqué, hum.... même pas peur. 



Reste le directeur de recherche, obsédé par le besoin d'être impliqué, de ne pas se détourner, de ne pas être distrait, et qui semble cacher un truc pas net. Il en sait plus que tout le monde sur ce qui se trame, mais il ne dit rien, et il fait comme s'il ne savait pas, et on ignore jusqu'à quel point cela est vrai. Visiblement il répond à des ordres qui vient de bien bien haut, mais on ignore d'où ça vient exactement. Qui es ce qui peut bien faire la loi au Pôle Nord?

On sait ainsi qu'il cache une mutation, qui se manifeste au niveau de ces pupilles, tandis que le dernier membre de l'équipe, le major Sergio Baselleros, lui, semble avoir une mutation d'une autre sorte, mais on ignore quoi. 



Hatake semble aussi en pincer un brin pour la jolie brune, Julia, et il sera toujours celui qui lui rappellera les détails désagréables de sa vie (histoire que pour elle aussi, le mélange entre personnel et professionnel soit net).


UN HUIS CLOS ETOUFFANT : des zombies extralucides.

Le secret, celui de Hatake, ainsi que celui du major, semble cacher un secret bien plus lourd, au coeur même du centre de recherches. Toutes personnes qui vont être contaminées, des chercheurs, vont parler d'une pièce blanche, et cette pièce semble les terrifier. C'est d'ailleurs la seule chose que Peter dira de tout l'épisode.

La peur, c'est ce qui ressort de cet épisode. Les personnes contaminées sont terrifiées. Elles ne savent pas précisément ce qui leur arrivent, elles savent juste qu'elles ont fait une erreur en faisant ces études (dont on ne sait rien). Ils savent aussi que le CDC ne peut pas faire grand chose, ils ont joué à se prendre pour Dieu et voilà le résultat : une mutation que personne ne pige.

Le problème, c'est qu'il semble que tout cela réponde à plus haut placé, un complot plus important que personne ne comprend, parce que le CDC n'a pas le temps de s'en occuper. Tout le monde au CDC chercher à trouver une solution à ce virus mais très vite, nous comprenons, en tant que spectateur, qu'il y a beaucoup plus. Ce virus implique autre chose. Visiblement, certaines personnes ont menti à d'autres. On sait que Hatake en sait plus qu'il ne le dit. Et le CDC ne sait rien à propos du major, visiblement mutant aussi. Ce savoir que nous avons en plus qu'eux nous empêche de plonger du côté de la peur et semble nous laisser en proie à une énorme tension : y a t il quelque chose? 

Mais d'autres éléments semblent étranges  : l'histoire des singes, qui ne devraient pas exister, et qu'on retrouve à l'extérieur, l'histoire de la chambre blanche, les expériences sur lesquelles on ne sait rien, le virus qui semble n'exister nulle part et les capacités de façon évidente exceptionnelle qu'ils semble attribuer aux contaminés. On ne peut s'empêcher de penser à des mutants, des zombies : leur allure, les yeux injectés de sang et leur peau blafarde sous laquelle chaque veine semble aussi noire que gonflée, n'en est pas éloignée.

Reste les pupilles BLANCHES de Hatake, qui différent de celles de Peter, et l'évidente extralucidité des contaminés. Leur paranoïa aussi. ils semblent obsédés par le mensonge, le rejet et les deux créent chez eux une montée de colère et de peur qui abouti à une tentative de contamination. Le mode de Contamination d'ailleurs absolument crado (et vas-y que je te crache du sang dans la bouche) que les scientifiques contaminés vont même comparer à une sensation de viol. À cela s'ajoute une nécessité ABSOLUE de contaminer l'autre, ce qui fait que le virus diffère d'une simple rage.

Ce qui va venir? Certainement une marée de Peter qui vont vouloir absolument contaminer les autres. 

Un virus donc extrêment bizarre? Une sorte de World War Z mais avec l'extra-lucidité ? Vous pensez la même chose? Cette série va être géniale. 

Une théorie du complot, le "run like hell" que Peter semble laisser partout, l'aspect étrange la peur partout, le mensonge, pfff... trop de thèmes qui arrivent rien que dans ce premier épisode. On attend donc la suite avec impatience, cela promet d'être riche et plein de rebondissements. 

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